Dans le jeu d’échecs il y a plusieurs catégories
de figures dont les membres se comportent de façon spécifique. Les pions ne
bougent pas comme les cavaliers et les mouvements des fous sont différents de
ceux des tours. La reine est la plus puissante de figures, car elle est libre
d’aller où elle veut. Le roi se croit important, mais ce n’est qu’une
apparence. Les pions n’ont pas beaucoup de liberté, leurs mouvements sont
limités, ils ont des petits plaisirs et des petites idées. Ils ne pourront jamais
se retrouver à la place des fous ou des tours, plus libres d’esprit.
Ce sont les mondes parallèles. Et même si le
figures se trouvent sur le même échiquier, se touchent, s’affrontent, tuent
l’un l’autre, chacun vit dans son propre monde, délimité par sa case. Ce que
est accessible pour un, impossible pour l’autre. Un se contente des petites
choses, l’autre, avec l’esprit plus ouvert, aspire à la vie plus remplie. Le
pion ne pourrait jamais comprendre les plaisirs des chevauches chevaleresques
et la reine ne voudra jamais se contenter des plaisirs des fous.
L’argent n’a pas d’influence sur le déroulement de
la partie. Même un pion très riche est réduit aux désirs primitifs, tandis que
la reine sans un sou dans ses poches se réjouit de son liberté de pensée.
Parfois un pion peut devenir une reine. Mais pour
atteindre cet objectif il faut faire un saut qualitatif : passer dans une
autre dimension n’est pas une chose facile. Pour cela il doit des le début de
la partie avoir son objectif en tète, réfléchir beaucoup pour ne pas tomber
dans les pièges et être patient. Certains arrivent jusqu'au bout, les autres
échouent, dévorés par ses propres faiblesses et la volonté de ses voisins.
Malgré leurs différences ils sont contraintes de
restent ensemble sur leur plateau où chacun joue son rôle, dirigé par la main
du destin...
saisissant;bravo!
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