Peut
être. Pour certains.
Pour
ceux qui aiment avec les yeux
Qui
trompent l’esprit malin.
Mon
âme, perdue dans le brouillard,
Errait,
aveugle, sans espoir
À
la recherche d’une p’tite lueur
Pour
échapper au désespoir.
Lueur,
non, une éclaire,
Une
foudre étincelante
A
traversé le cœur glacé
Pour
ranimer une âme éteinte!
Mon
âme, vidée de tous les sens,
Perdue,
froide et seule au monde,
S’est
allumée en un instant,
Surprise
par sa nature féconde :
Par
sa tendresse, jamais connue,
Par
son courage inespéré,
Par
son amour, sincère et pur,
Brûlant et si désespéré…
Mon
pauvre âme qui vit et pleure,
En
balançant au bord du gouffre,
Entre
les rires et la douleur
Elle
vibre, déchirée, et souffre.
Mes
yeux, ternis par flot des larmes
N’ont
plus envie voir ailleurs,
Ils
se noient au fond de l’âme
À
la recherche d’un monde meilleur.
Loin
des yeux, loin du cœur?
Peut
être. Pour certains.
Mais
ceux qui aiment avec leurs âmes
Ce
n’est qu’un faux espoir…
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