Tu m’as
sauvée de moi-même,
Moi, qui
n’attendais que toi,
Mon âme, qui
recherchait la tienne,
Mon cœur,
qui n’aimait pas…
Ta main
légère et délicate,
Tes mots, si
beaux et tendres,
Ton triste
regard, si bienveillant,
M’ont tout
donné, sans rien à prendre.
J’aurais
tellement souhaité
T’offrir au
moins une petite fleur
De cet
énorme et beau bouquet
Pour effacer
tes peurs,
Pour te
livrer de tes chagrins,
Pour ranimer
ton cœur,
Pour te
sauver du trou béant
Qui guette
ton âme en pleurs…
Tu m’as
donné les ailes précieuses
Pour
retrouver les cieux
Au fond de
l’âme, remplie de roses
Et de
l’amour, envié des dieux.
Ces dieux,
les maîtres du destin,
Bêtes et
jaloux des cœurs des hommes,
Ont fait de
mon amour un impuissant,
Sans pouvoir
ni force, un triste fantôme.
.
Celui qui se
croyait si beau et fort,
Si
invincible et habile,
Découvre
désormais dans son malheur
Qu’il n’est
plus bon à rien, qu’il est stérile.
Seulement
ses larmes amères
Imprègnent
les mots, vidés
De tous les
sons, comme une prière
Au dieu des
sourds-muets…
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