Jusqu'au dernier et frêle soupir,
Mon cœur et mon esprit de fronde,
Comme un cadeau, un souvenir…
Mon cœur, rempli d’amour et de tendresse
À la recherche d’un bel écho
N’a entendu que des promesses
Et belles paroles, tombées à l’eau.
L’esprit trop libre et rebelle
Pour se tailler au gré du monde
Était puni pour l’hérésie pareille,
Privé de sa nature féconde.
Mon âme perdue et agitée,
Prise de douleurs et d’amertume,
Trop lourde à vivre et porter
S’est accrochée au bout de plume
Pour soulager sa triste peine
Et redonner les ailes fragiles
Aux mots, les fruits de l’anathème
De l’âme au souffle malhabile…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire