Dans
les yeux avides du monde,
Dans
les esprits des hommes meilleurs,
En
me tournant sans cesse en rond.
Mon
âme perdue a fait le tour
Du beau manège de son destin,
De
A à Z, sans faire détours
Ni
compromis sur son chemin.
Elle
a brûlé à vif à chaque fois,
Et
délaissait sa peau et ses entrailles
Au
nom d’amour, en oubliant les lois
Du
monde malade, borné par ses murailles.
Mon
pauvre âme – un ange déchu,
Coupé
des ailes, cloué au sol,
À
bout de forces, malade, déçu,
Tué sans gêne dans son envol.
Jamais
comprise, elle partira
Toute
seule, avec une brise légère,
Fragile
et libre, dans les bras
Du
vent, puissant et éphémère.
Lui
seul, l’esprit de liberté,
Vidé
de craintes et de barrières,
Regarde
avec de la pitié
Ce
monde, la proie de ses chimères.
À
lui je peux confier mon âme
Le
jour où elle perdra ses chaines
Et
oubliera le poids des blâmes,
Des
trahisons, des déceptions, des peines…
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