Du fond de son abîme froid,
Perdue depuis longtemps,
Prise dans les bras du grand effroi,
Elle rêve du printemps,
D'une brise légère et innocente
Qui effacera l'hiver
Par les visions de l'âme troublante
Qui scrute chaque jour la mer
Dans l'espoir voir enfin
Les voiles écarlates
Qui perceront la brume de ses chagrins
D'un trait, en hâte...
Pour la ramener loin, la-bas
Où la douleur s’achève,
En emportant le vent froid
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