Tu
as claqué la porte devant mon nez
Avec
le bruit assourdissant
Et
l’as bloqué avec la clé,
Pris
dans l’étau d’effroi naissant.
Ton
âme, bercée par le confort,
Prête
oublier sa décadence,
N’a
pu apercevoir encore
Qu’elle
ferme la porte devant sa chance.
La
chance de voir une belle lumière
Dans
ses abîmes délaissés
Et
détruire les hautes barrières
Qui
bloquent la vue d’esprit cassé.
Préserve
ton âme du vent rebelle
Qui
tente sans cesse l’esprit soumis,
Verrouille
ta porte et jette la clé,
Je
suis plus là, je suis partie…
Et
si un jour tu comprendras,
Par
pur hasard, mon pauvre âme
Personne
ni rien te protégera
De
cet abîme, rempli de flammes,
Où
la moindre goutte de sang
Brûle et transforme en torche vivante
Un
être, pris dans un étau
De
ses remords et de ses plaintes…
Mais
ferme ta porte à double tour,
Tire
les rideaux et berce ton âme
À
l’intérieur de quatre murs,
En
dehors du monde et de ses lames.
Sauve-toi
et garde ton frêle amour
Dans
un abri, comme un trophée précieux,
Prends
bien le soin, car lui, privé de l’air,
Verra
jamais les belles couleurs des cieux.
Mais
sois sans craintes et sois heureux
Dans
ta vie simple et tranquille
En
dehors de la tempête du grand bonheur,
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