dimanche 6 septembre 2015

Source

Je bois à la source de tes paroles,
Nectar divin qui me retient en vie
Et qui guérit toutes les douleurs
Et les maux du cœur maudit...

Elles coulent dans mes veines
Comme une rivière rapide,
En emportant les peines
Et les misères de l'âme aride...

Elles transpercent mon corps, abandonné
À son destin mortel,
Avec les flèches de volupté
Pour lui montrer le ciel

Où tout est beau, tout est possible -
L'union du corps et de l'esprit,
Plus de bruit, ni mots pénibles...
Seulement les brises de nos envies...

J.W. Waterhouse "Ariane", 1898

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