dimanche 13 septembre 2015

Oubli

Tomber dans les bras forts et chauds de l’oubli,
Comme ceux connus autrefois,
Pour bercer mon corps et vider mon esprit
De toutes les blessures, laissées par ma croix...

Les bras, comme deux ailes de la nuit,
Qui voilent la beauté vulgaire du monde,
Sa laideur, sa traîtrise, son ennui,
Bref, toute sa nature immonde...

Oubli, prends moi dans tes bras,
Offre-moi un peu de répit,
Emmène-moi loin au-delà,
Aie pitié de moi, je t’en supplie…


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