Minotaure

Quelle joie te voir libéré de ce monstre
Qui étouffe ta splendeur humaine
Et qui t’empêche de renaître des cendres
Et retrouver toi-même.

Toi, l'Unique, que le monde n'a jamais connu
Depuis la nuit des temps,
Ton esprit et ton cœur féru
A défier le Néant

Qui loge les peurs et la méfiance
Devant la Vie, devant la Mort,
Ce monstre dans le labyrinthe de l'ignorance
Aux traits de fourbe Minotaure

Qui guette ton âme déboussolée
Dans le noir de labyrinthe
Pour pouvoir la dévorer,
Éprise par le passions ardentes.

Tu as su apprivoiser
Le feu de la passion
Et tous ses ruses et pièges vicieux
Avec la force de la raison.

Tu es un brave Guerrier, tu as tué ce Minotaure,
Mais pour trouver la bonne sortie
Laisse-toi guider sans peur
Avec le fil d'Amour qui te guérit...