Sur
le chemin tordu,
Qui
n’obéit à aucune loi
Et
plus en plus ardu.
À
chaque escale – déracinement,
La
perte de tous les liens,
Tissés
avec l’acharnement,
Qui
n’ont servi à rien.
Toujours
plus seule à chaque détour,
Le
cœur, il l’est aussi,
Victime
de douloureuses coupures,
Il
n’est jamais guéri.
L’Europe
de l’Est et celle de l’Ouest,
L’Afrique
et l’Amérique
Ont
traversé la voie du cœur
Et
l’ont rendu stoïque.
Coupée
des liens et sans racines,
À
la merci du vent,
Sur
le chemin de terre aride
Je
suis un virevoltant.
Libre
et rebelle, le vent sans cesse
Apporte
les doux parfums des souvenirs,
Il
me décoiffe, il me caresse
Et
donne l’espoir pour l’avenir.
Sa
liberté m’inspire toujours,
Sa
force donne du courage,
Son
souffle tendre sèche mes larmes
De
la tristesse, de déception, de rage.
Il
est mon compagnon fidèle,
Il
ne me quitte jamais,
On
se confronte et on se mêle
Pour
faire une unité.
Il
amène mon esprit dans les contrées inconnues,
Pleines
de jolies découvertes
À
coté desquelles mon chemin ardu
N’est
qu’une voie déserte…
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