Tes
yeux verts sont les lacs profonds
Qui
abritent ton âme, cachée au fond des eaux,
Leur
surface tranquille préserve dans la pénombre
La
tempête furieuse, prise dans un étau.
Les
reflets de plomb, produits par la lumière,
Aveuglent
et repoussent un œil futile,
Comme
une armure ou une barrière
Qui
empêche ton cœur se découvrir.
Seulement
une âme désespérée
Qui
n’avait rien à perdre
A
pu plonger au fond des lacs glacés
Pour
retrouver sa sœur, fragile et tendre.
Tomber
au fond de l’âme perdue
Pour
découvrir soi-même -
Une
symbiose des âmes, fondues
Dans
une tempête suprême…
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