Les
rêves, si grands et si fragiles,
Qui
prennent l’esprit d’assaut,
Sont
les colosses aux pieds d’argile,
Brisés
en mille morceaux.
La
tète au ciel, les pieds sur terre,
Comment
les partager
Et
annuler ce dur duel
Qui
tente les ravager?
Dans
leur grandeur leur seule faiblesse,
Ils
veulent aller plus haut,
Loin
du monde et sa bassesse
Pour
transgresser le sort.
La
terre, royaume de la sagesse,
Qui
donne la vie, guérit les déceptions,
Préserve
du mauvais pas et laisse
Raison
de prendre possession
De
tous les songes qui bercent le cœur
Et
le soulagent à peine
De
la souffrance et la douleur
Qui
coulent dans ses veines...
Le
ciel et terre, le cœur et la raison
Composent
le monde et le déchirent,
Voler
trop haut - la mort subite
De
beaux colosses aux pieds d’argile…
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