Tu as pris mon cœur en otage
Sans aucun effort ni bruit,
Il t’a suivi au fond d’une cage,
Laissé mourir d’envie…
Il a vu dans tes yeux l’espoir,
Perdu depuis si longtemps,
S’est laissé enchaîner sans voir
La sortie de ce trou périlleux…
À la merci de son destin,
Tout seul, empli des maux,
Il préfère mourir de chagrin
Que haïr et maudire son bourreau…
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